Cet épisode a été enregistré mi-janvier 2020, alors que ce podcast s’intitulait encore « Pionnières – le Podcast ». Son contenu n’a pas été effacé, transformé, retouché. Je le publie tel qu’il a été enregistré et dans l’énergie qui est désormais celle de « A la mémoire de nos ventres – Organic Podcast ».
« Chaque femme au creux de son ventre est toutes et une, femme changeante. »
La voix de Marianne Grasselli Meier est douce, rassurante et inspirante. La vie a appris à Marianne a développé une si grande présence à l’écoute.
Dans ce 4ème épisode, enregistré dans la version précédente du podcast « Pionnières – le Podcast », je reçois à distance depuis chez elle en Suisse, une femme pionnière contemporaine. Marianne est musicothérapeute, écothérapeute, formatrice, elle enseigne la puissance des éco rituels. Pour qui aujourd’hui avance sur le chemin de la puissance féminine et du féminin sacré, Marianne est une référence. Son livre, « Rituels de femme au fil des saisons », m’a accompagné dans l’initiation de cercles de femmes durant deux années.
En novembre dernier, au démarrage d’un atelier qu’elle donne à Besançon, je l’entends dire « je suis une pionnière, comme en témoignent mes cheveux blancs ! ». Je ris et souris. Cette femme accomplie transpire la générosité et il est évident qu’elle prend plaisir à accompagner et à transmettre pour que d’autres soient des pionnières à leur tour.
C’est un immense questionnement d’appartenance qui est à l’origine de cette grande quête qui anime Marianne depuis toujours, elle née plus grande prématurée de Suisse à cette époque, puis petite fille abandonnée par sa maman et élevée par sa grand-mère. Mais pour que cette vulnérabilité devienne une force, elle a d’abord besoin d’être accueillie, d’être choyée.
Cette quête peut forger une vie, la sienne oui. De cette quête naît une mission de vie, reliée à plus grand que soi, la recherche du lien à la Grande Mère Nature.
Dans cet épisode, Marianne nous confie ses grands « OUI » à la vie à plusieurs reprises, fils conducteurs de son existence et de ses choix, au-delà des blessures et des cassures. C’est ainsi que chacun de ses choix professionnels, d’enseignante à musicienne, de thérapeute à auteure et conférencière, surviennent à travers des accidents de vie qui deviennent des forces, à travers des épreuves qui sont l’occasion pour elle d’apprendre, de s’élever, de se relever.
A presque 60 ans, Marianne commence à déployer son envergure au-delà des frontières de la Suisse grâce à la publication de ses livres. Mais c’est bien pour transcender le handicap de la perte de la vue que Marianne a commencé à écrire, pour continuer à transmettre, à laisser une trace au-delà de l’oralité première.
Dire Oui à la vie après l’effondrement est un choix intime et personnel. Oser demander de l’aide est un apprentissage utile et nécessaire … « car le rêve ne se porte pas forcément seule. »
« Je ne quitte pas mon rêve des yeux. »
BO « Toutes et une », chant et composition de Marianne Grasselli Meier
Chère Pauline je redécouvre nos échanges et notre complicité. Merci pour cette semaine de cœurs. Marianne
Merci toutes deux pour cet échange. Formée à la pratique d’ecorituels par Marianne, je la retrouve ici dans toute sa générosité, sa sagesse, son humilité. Cette manière qu’elle a d’être simplement elle-même, avec sa force, ses doutes, ses expériences, son recul, ses fragilités, cela nous invite à oser nous dire et nous montrer. Marianne, chère ancienne, et toujours pétillante, est une incroyable accoucheuse de nos âmes ! Quel bonheur de vous avoir écoutées, belles femmes. Merci du fond du coeur.
Merci beaucoup Sandrine pour votre écoute !
Merci Marianne !